Une fois, nous étions  en escale à La Corogne quand est arrivé en escale la flottille de la Course du Figaro. J’avais été surpris par l’indigence de certains bateaux pour les réparations. Pour certains, c’était scotch et bouts de ficelles. Mais les temps, ont bien changés et les budgets de course aussi.

Même si comme moi, vous n’êtes pas un fan de la course au large, la préparation d’une telle aventure est très, très exigeante. Passer trois mois seul au milieu de l’océan, sans assistance et dans des conditions météo hostiles, ça ne s’improvise pas. En tous cas, pour le Vendée Globe, cela correspond à mon idée de la voile : connaissances, autonomie et responsabilité.

Mais sans illusion, là aussi, l’argent reste le nerf de la guerre. N’empêche, quel courage pour ces hommes et ces femmes