Tempête sur le Cap Corse le 2 décembre 2023

Tempête sur le Cap Corse le 2 décembre 2023

Du vent, encore du vent, toujours du vent.!
Et il va souffler en tempête sur le Cap Corse et violemment sur le reste de l’île en vigilance orange dès le début de la matinée avec des températures en nette baisse par rapport à la veille. Le thermomètre va en effet avoir du mal à atteindre les 15 degrés au moment les plus chauds de la journée.

Situation générale le samedi 2 décembre 2023 à 00H00 UTC, et évolution

Dépression 989 hPa au nord de l’Italie, se comblant lentement quasi-stationnaire, prévue 1007 hPa cette nuit,
puis se décalant vers le sud-est demain, prévue 1015 hPa au sud de la Mer Tyrrhénienne à la mi-journée.

Hautes pressions se renforçant 1020 hPa sur le sud-ouest de la France en journée.

En cours et valable jusqu’au dimanche 3 décembre à 00H00 UTC
VENT : Ouest à Sud-Ouest 8 à 9, localement 10 autour du cap Corse, temporairement 11 à l’est du Cap le matin, puis mollissant 7 en première partie de nuit. Fortes à violentes rafales.

Note : La météorologie méditerranéenne est particulière car il s’agit d’une mer quasi-fermée entourée de montagnes, de déserts et de hauts plateaux. Les variations de températures et de vent peuvent être parfois brutales sur de courtes distances et en très peu de temps.
Les modèles de prévisions, même avec les mailles les plus fines ne tiennent pas toujours compte de ces singularités, bien que des progrès aient été effectués pour tenir compte du relief local, par exemple des effets de cap.

Il est toujours recommandé de consulter les bulletins météo marine expertisés, développés par des météorologues bénéficiant d’expériences et connaissances locales, particulièrement dans le cas de la Méditerranée.

 

Le monstre caché

Le monstre caché

En 2017, une nouvelle espèce de poisson Mola tecta (mola caché en anglais) a été découverte parmi les espèces déjà connues de poisson-lune: Mola mola,  Mola alexandrini, Masturus lanceolatus, Ranzania laevis.! Ces étranges poissons, dont certains font plus de 2 tonnes,se déplacent pourtant sur de grandes distances et vont jusqu’à 800 mètres de profondeur. Cela s’explique par la grande ignorance que nous avons des océans.
Nous sommes tellement occupés à les dévaster : surpêche, reprise de la chasse à la baleine, pollution par le phosphate de nos rivières, eau radioactive de Fukushima, 7 ème continent de déchets plastiques, puits de gaz abandonnées mais qui fuient du méthane en permanence, etc. Alors  les étudier ?

Et pourtant, La compréhension de notre océan est essentielle pour notre avenir, mais les profondeurs océaniques sont encore inexplorées à 95 %.

Pour en savoir plus: https://www.geo.fr/animaux/des-scientifiques-identifient-la-larve-de-lun-des-plus-gros-poissons-au-monde-201478

Le Canal de Panama restera-t-il viable ?

Le Canal de Panama risque-t-il de s’assécher

Conséquence du réchauffement climatique, le canal de Panama est victime d’une forte sécheresse. Le problème est que le canal est alimenté en eau douce. Depuis le printemps 2023, des restrictions ont été mises en place.

La célèbre route pourrait ne plus avoir de l’eau pour ses écluses en raison des faibles précipitations. Les zones sont de plus en plus sèches, la sécheresse est record. Cela impacte même le trafic maritime. Le canal est vital pour le trafic maritime: il représente 6 % du commerce mondial. Des travaux d’élargissement du canal ont été lancés en septembre 2007 pour livrer passage à des navires de plus gros tonnage, transportant jusqu’à 12 000 conteneurs, soit plus du double de la charge auparavant autorisée à emprunter la voie navigable. Le premier navire « new Panamax » (ou neopanamax) a passé les nouvelles écluses le 26 juin 2016.

Son assèchement pourrait pousser les armateurs à se tourner vers d’autres routes, comme la route de l’Arctique en été. À long terme, certains produits pourraient ne même plus être livrés.
Les autorités ont décidé de réduire le passage des bateaux, de 40 à 32 par jour. À chaque passage, 200 millions de litres d’eau sont perdus.  La situation est inédite. “Nous devons trouver des solutions pour continuer à être une route pertinente pour le commerce international. Si on ne s’adapte pas, nous allons mourir”, explique Ricaurte Vasquez, administrateur du canal.

Vidéo de wikipedia

 

 

Vos observations en mer

Que faire pour aider les scientifiques qui s’occupent des sanctuaires marins ?

Si vous naviguez dans Le sanctuaire Pelagos *, vous avez des chances de faire des rencontres intéressantes. Il y a des sites qui vous expliquent les protocoles à suivre pour que vos observations puissent être prises en compte.
https://www.observatoire-pelagis.cnrs.fr/wp-content/uploads/2022/04/PROTOCOLE_OBSERVATION-2022.pdf

Si vous naviguez vers La Réunion, Le programme de Sciences Participatives « KODAL » permet à tout photographe d’alimenter le catalogue de nageoires caudales de baleines à bosse migrant chaque saison à La Réunion durant l’hiver austral.La face ventrale de la caudale des baleines à bosse présente des caractéristiques uniques qui permettent d’identifier chaque individu et d’effectuer des rapprochements (recaptures), d’une saison à l’autre ou d’une île à l’autre dans l’océan indien.
Contribuez à nos suivis scientifiques en envoyant vos photos en résolution maximale à photoID@globice.org et, en cas de première identification, proposez un nom pour votre baleine ! Pour réussir vos photo-ID de caudales, consultez le tutoriel  ci-dessous.

Posters des mammifères marins

* Au large des côtes de la Presqu’île de Giens et des îles d’Hyères, le sanctuaire Pelagos est un espace maritime de 87500 km² faisant l’objet d’un Accord entre l’Italie, Monaco et la France pour la protection des mammifères marins qui le fréquentent.

UARA – Mouillages payants ou gratuits ?

Homme libre toujours tu chériras la mer…

disait le poète!
Mais cela ne réjouit guère les administrations qui aiment bien nous encadrer et nous conformer.

Principes de gestion des zones de mouillages et d’équipement légers (ZMEL)

Les zones de mouillage et d’équipements légers  ont vocation à participer au développement durable des zones côtières, en conciliant les intérêts de la navigation de plaisance, la sécurité et la protection de l’environnement.

Elles proposent aux plaisanciers des équipements plus légers que dans les ports traditionnels, permettant une gestion et un contrôle des zones d’amarrage, tout en évitant la prolifération incontrôlée de mouillages dits sauvages [1].

Ces derniers posent effectivement de nombreuses difficultés de sécurité, de salubrité [2]et de protection de l’environnement.

 L’autorisation de création d’une ZMEL est délivrée par décision du préfet de département prise conjointement avec le préfet maritime. Cette autorisation prend la forme d’une convention négociée et conclue entre « le porteur de projet [3]» et l’Etat.

Sur le plan de l’occupation domaniale, la délivrance d’une convention ZMEL obéit à certains principes parmi lesquels se distinguent :

    • la priorité donnée aux communes ou à leurs groupements pour organiser une ZMEL ;
    • la possibilité, pour le bénéficiaire de la convention, de confier à un tiers la gestion[4] de tout ou partie de la zone de mouillages, sous réserve de l’accord du préfet ;
    • la nécessité pour les usagers de la ZMEL de disposer d’une attestation d’assurance [5] ;
    • le principe du paiement par le gestionnaire de la zone d’une redevance domaniale, en contrepartie de l’utilisation du DPM. Pour autant, le gestionnaire peut à son tour percevoir des usagers de la zone une redevance pour services rendus[6] ;
    • et bien entendu la compatibilité de cette convention avec les objectifs environnementaux de la directive-cadre « stratégie pour les milieux marins

Tout savoir ?


[1]  Sauvages : pour l’administration, il y a toujours les « civilisés » e les « sauvages »
[2]  Lesquelles, quand, où ? On affirme d’abord.
[3] Encore une privatisation sournoise ?
[4] Y aurait-il de l’argent à gagner ?
[5] Bien sûr à cause des nombreuses difficultés de sécurité, de salubrité
[6] Quels services rendus ? Mise en place et entretien d’une bouée, navettes pour aller à terre, surveillance en cas de mauvais temps ?

UARA – Quand est-il trop tard pour apprendre à naviguer ?

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Le blog de l’agence en voilier du club VogAvecMoi

Gens de mer : Clarisse Crémer : la femme la plus rapide du Vendée Globe

Paul Mallet

87 jours 2 heures 24 minutes et 25 secondes : c’est le temps qu’il aura fallu à Clarisse Crémer pour franchir la ligne d’arrivée de son premier Vendée Globe.

Fatiguée mais tout sourire en arrivant aux Sables d’Olonne, la skippeuse est accueillie en conférence de presse au rythme de la musique Born in the USA.

En 12ème position de la course, elle bat le record féminin de Ellen MacArthur qui obtenait la 2ème position en 2001 avec un temps de 94 jours 4 heures et 25 minutes.
Un résultat surprenant et exceptionnel en raison de son peu d’expérience : « Je me rends compte avec le bagage de ces trois mois où je suis partie sur l’eau que je ne savais pas tout faire à bord ».

Un apprentissage rapide de la voile

 Clarisse Crémer découvre la voile à l’âge de 15 ans en participant aux Régates du trophée des lycées. C’est en 2010, durant ses études supérieures à HEC, que la navigation devient pour elle un vrai hobby en y animant le club de voile.

Alors que son parcours professionnel semble tout tracé, la jeune navigatrice décide de tout plaquer. Elle s’installe en Bretagne à Locmiquélic dans le Morbihan avec son compagnon Tanguy le Turquais qui est également skipper professionnel.
La jeune femme participe à ses premières courses comme la mini Transat de 2017 qui est un passage obligé pour les jeunes navigateurs aspirant concourir au Vendée Globe.  Elle s’y fait rapidement connaître en postant des sketchs humoristiques sur les réseaux sociaux et des anecdotes de navigation. Ils lui permettent de se faire remarquer par l’un des plus gros sponsors de la course large : la Banque Populaire. La skippeuse est qualifiée parmi les meilleurs professionnels pour prendre le départ de son premier Vendée Globe.
(suite…)