Culture maritime

UARA – Mouillages payants ou gratuits ?

Homme libre toujours tu chériras la mer…

disait le poète!
Mais cela ne réjouit guère les administrations qui aiment bien nous encadrer et nous conformer.

Principes de gestion des zones de mouillages et d’équipement légers (ZMEL)

Les zones de mouillage et d’équipements légers  ont vocation à participer au développement durable des zones côtières, en conciliant les intérêts de la navigation de plaisance, la sécurité et la protection de l’environnement.

Elles proposent aux plaisanciers des équipements plus légers que dans les ports traditionnels, permettant une gestion et un contrôle des zones d’amarrage, tout en évitant la prolifération incontrôlée de mouillages dits sauvages [1].

Ces derniers posent effectivement de nombreuses difficultés de sécurité, de salubrité [2]et de protection de l’environnement.

 L’autorisation de création d’une ZMEL est délivrée par décision du préfet de département prise conjointement avec le préfet maritime. Cette autorisation prend la forme d’une convention négociée et conclue entre « le porteur de projet [3]» et l’Etat.

Sur le plan de l’occupation domaniale, la délivrance d’une convention ZMEL obéit à certains principes parmi lesquels se distinguent :

    • la priorité donnée aux communes ou à leurs groupements pour organiser une ZMEL ;
    • la possibilité, pour le bénéficiaire de la convention, de confier à un tiers la gestion[4] de tout ou partie de la zone de mouillages, sous réserve de l’accord du préfet ;
    • la nécessité pour les usagers de la ZMEL de disposer d’une attestation d’assurance [5] ;
    • le principe du paiement par le gestionnaire de la zone d’une redevance domaniale, en contrepartie de l’utilisation du DPM. Pour autant, le gestionnaire peut à son tour percevoir des usagers de la zone une redevance pour services rendus[6] ;
    • et bien entendu la compatibilité de cette convention avec les objectifs environnementaux de la directive-cadre « stratégie pour les milieux marins

Tout savoir ?


[1]  Sauvages : pour l’administration, il y a toujours les « civilisés » e les « sauvages »
[2]  Lesquelles, quand, où ? On affirme d’abord.
[3] Encore une privatisation sournoise ?
[4] Y aurait-il de l’argent à gagner ?
[5] Bien sûr à cause des nombreuses difficultés de sécurité, de salubrité
[6] Quels services rendus ? Mise en place et entretien d’une bouée, navettes pour aller à terre, surveillance en cas de mauvais temps ?

UARA – Quand est-il trop tard pour apprendre à naviguer ?

Le blog de l’agence en voilier du club VogAvecMoi

Gens de mer : Clarisse Crémer : la femme la plus rapide du Vendée Globe

Paul Mallet

87 jours 2 heures 24 minutes et 25 secondes : c’est le temps qu’il aura fallu à Clarisse Crémer pour franchir la ligne d’arrivée de son premier Vendée Globe.

Fatiguée mais tout sourire en arrivant aux Sables d’Olonne, la skippeuse est accueillie en conférence de presse au rythme de la musique Born in the USA.

En 12ème position de la course, elle bat le record féminin de Ellen MacArthur qui obtenait la 2ème position en 2001 avec un temps de 94 jours 4 heures et 25 minutes.
Un résultat surprenant et exceptionnel en raison de son peu d’expérience : « Je me rends compte avec le bagage de ces trois mois où je suis partie sur l’eau que je ne savais pas tout faire à bord ».

Un apprentissage rapide de la voile

 Clarisse Crémer découvre la voile à l’âge de 15 ans en participant aux Régates du trophée des lycées. C’est en 2010, durant ses études supérieures à HEC, que la navigation devient pour elle un vrai hobby en y animant le club de voile.

Alors que son parcours professionnel semble tout tracé, la jeune navigatrice décide de tout plaquer. Elle s’installe en Bretagne à Locmiquélic dans le Morbihan avec son compagnon Tanguy le Turquais qui est également skipper professionnel.
La jeune femme participe à ses premières courses comme la mini Transat de 2017 qui est un passage obligé pour les jeunes navigateurs aspirant concourir au Vendée Globe.  Elle s’y fait rapidement connaître en postant des sketchs humoristiques sur les réseaux sociaux et des anecdotes de navigation. Ils lui permettent de se faire remarquer par l’un des plus gros sponsors de la course large : la Banque Populaire. La skippeuse est qualifiée parmi les meilleurs professionnels pour prendre le départ de son premier Vendée Globe.
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