Que deviennent nos voiliers et autres embarcations en fin de vie ?

Que deviennent nos voiliers et autres embarcations en fin de vie ?

Heureusement, il y a l’APER : Association pour la Plaisance Eco-Responsable.

Depuis 2024, l’APER démarre avec 35 centres de déconstruction : 33 en métropole et 2 dans les DROM-COM</

Sur la soixantaine d’entreprises ayant candidaté, depuis la France métropolitaine et les DROM-COM, et après examen et qualification des dossiers au second semestre 2023, 50 centres-cibles ont reçu une réponse positive, sur lesquels l’APER va pouvoir s’appuyer pour offrir aux détenteurs de bateaux de plaisance hors d’usage une solution de prise en charge au plus près des lieux de stockage.

Parmi les critères de sélection de ces centres, l’APER a évalué

  • leur bonne compréhension du cahier des charges et
  • la pertinence de leurs réponses à sa demande,
  • la localisation des sites de traitement
  • en zones littorales et proches des lieux de navigation fluviale,
  • leurs capacités techniques,
  • leur respect de la réglementation ainsi que leur approche tarifaire.

Actuellement

• 31 centres déjà actifs (dont 1 en Martinique), ont vu leur agrément renouvelé, et poursuivent leur activité sans changement significatif,

• 4 nouveaux centres sont opérationnels (à Borgo, en Haute-Corse, à Chateaubriant en Loire-Atlantique, à Caudan dans le Morbihan et aux Abymes en Guadeloupe)

• 15 centres (dont 1 en Guyane et 1 à Saint-Martin) sont en attente de démarrage progressif sur l’année 2024.

La plupart de ces centres sont en attente de l’obtention de leur agrément ICPE 2712-3, arrêté préfectoral obligatoire pour exercer la prise en charge et la déconstruction des bateaux de plaisnce ou de sport en fin de vie.

Ces 35 centres actifs, renforcés par les 15 à venir, vont permettre un maillage encore plus fin du territoire métropolitain et en DROM-COM, au plus près des gisements de bateaux de plaisance à déconstruire.

A PROPOS

L’APER (Association pour la Plaisance Eco-Responsable) est un éco-organisme agréé en 2019 par l’État, créé à l’initiative de la Fédération des Industries Nautiques (FIN). L’APER offre la possibilité à tous types de demandeurs (particuliers, professionnels, collectivités…) de faire déconstruire, recycler et valoriser gratuitement leurs bateaux de plaisance en fin de vie.

La gratuité de la déconstruction est assurée par deux sources de financement de l’APER :

• Une éco-contribution obligatoire, collectée auprès de ses adhérents (les metteurs en marché) sur chaque vente de bateaux neufs en France.

• Une quote-part de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel (TAEMUP), reversée par l’Etat à l’éco-organisme.

Grâce à l’APER, depuis septembre 2019, près de 10 000 bateaux en fin de vie ont été retirés des ports, des plages, des fonds de jardin ou des chantiers navals, et ont été pris en charge au sein de notre réseau national de centres de traitement, spécialisés en déconstruction et recyclage.

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POUR EN SAVOIR PLUS :

• Notre site internet : www.recyclermonbateau.fr

• Notre plaquette : https://www.recyclermonbateau.fr/brochure-grand-public-edition-aout-2023/

Contact APER :

• Lucas Debièvre / 01 44 37 01 44 / 07 64 76 73 39 / Lucas.debievre@aper.asso.fr

Contact presse :

• Agence Kern – Guillaume Raillard / 06 10 60 32 79 / guillaume.raillard@kern-lagence.com

La mission de notre éco-organisme est tout d’abord d’organiser la fin de vie des bateaux de plaisance ou de sport, en prenant en charge leur déconstruction et en accompagnant les demandeurs tout au long du processus de traitement.

Dans le but de réduire leur impact environnemental en France, l’APER se doit également d’informer et de sensibiliser tous les acteurs du secteur nautique sur la nécessité de changer radicalement nos pratiques actuelles.

L’un des enjeux principaux du développement de la filière repose sur la valorisation des matériaux issus de la déconstruction, notamment le composite, qui représente la majeure partie des déchets issus de la déconstruction d’un bateau de plaisance. La mission de l’APER sera de continuellement mener des actions en lien avec différents acteurs industriels ou institutionnels pour favoriser et encourager le recyclage de ces matériaux.


 

Le monstre caché

Le monstre caché

En 2017, une nouvelle espèce de poisson Mola tecta (mola caché en anglais) a été découverte parmi les espèces déjà connues de poisson-lune: Mola mola,  Mola alexandrini, Masturus lanceolatus, Ranzania laevis.! Ces étranges poissons, dont certains font plus de 2 tonnes,se déplacent pourtant sur de grandes distances et vont jusqu’à 800 mètres de profondeur. Cela s’explique par la grande ignorance que nous avons des océans.
Nous sommes tellement occupés à les dévaster : surpêche, reprise de la chasse à la baleine, pollution par le phosphate de nos rivières, eau radioactive de Fukushima, 7 ème continent de déchets plastiques, puits de gaz abandonnées mais qui fuient du méthane en permanence, etc. Alors  les étudier ?

Et pourtant, La compréhension de notre océan est essentielle pour notre avenir, mais les profondeurs océaniques sont encore inexplorées à 95 %.

Pour en savoir plus: https://www.geo.fr/animaux/des-scientifiques-identifient-la-larve-de-lun-des-plus-gros-poissons-au-monde-201478

Prochaines Réunions & Nouvelles de La Transat

Prochaines Réunions & Nouvelles de La Transat

Prochaines réunions  de l’Unité Amateur Rhône-Alpes, à noter:

Assemblée Générale Ordinaire Le 25 novembre 2023 à Vignieu

En janvier : Discussion sur l’armement de bord.

 

29 octobre 2023 – 15h28

Pourquoi mercredi et jeudi, le golfe du Lion est impraticable…

En mer, la dépression très creuse dont le front balaye l’Atlantique de la Manche à Gibraltar ne laisse aucun doute sur la violence extrême des éléments.  Ça ressemble à une carte IGN avec ses courbes de niveaux, qui en météo sont des lignes d’égale pression atmosphérique. En première lecture, plus les lignes sont serrées, plus le vent est fort,! C’est ce gradient (écart de pression) qui génère le vent et il y en a manifestement beaucoup autour du front froid … comme nous l’explique cette carte du service météorologique américain (NOAA), prévision pour le 1er novembre à 12 h TU :  « C’est une tempête d’une violence assez inhabituelle. Voir 65 nœuds sur une carte isobarique n’est vraiment pas courant. La violence du phénomène repose sur les courants jets, les Jetstreams  qui circulent depuis plus de dix jours à grande vitesse au dessus de l’atlantique et qui viennent alimenter les dépressions. On voit bien sur la carte les trois centres dépressionnaires. Au nord de l’Ecosse, celui qui a donné une semaine agitée au Havre et les deux autres qui vont se rejoindre selon les flèches rouge tracées par le prévisionniste. L’étendue du front froid (ligne bleu avec triangles) jusqu’au Sud du Portugal montre bien que la porte était fermée pour tous les bateaux qui n’auraient pas été dans le Sud de Lisbonne avant mercredi.

Analyse en images avec Christian Dumard, météorologue de l’organisation de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.

Les techniques du marin

Dans cette partie du site UARA, vous trouverez le condensé des réunions techniques, des expériences de chacun et des astuces relevées ici et là…

CONSTRUIRE & S’EQUIPER

Un chantier fonctionnel pour un travail facilité
Dessalinisateur & Accastillage
Gréement: accastillage pour GV lattées        Fabrication des voiles (principes)      Réglage du mât : Instructions et conseils
Un Moteur sur un Voilier, Pourquoi Faire ?

RENOVER

Atelier Moteur            Arrache hélice            Changement d’une bague hydrolube             Opération Vérification Injecteurs
Petit rappel sur les peintures              Calculer la quantité d’antifouling nécessaire
Matelas – Coussins – Vaigrages

NAVIGUER

Matériel de sécurité à bord  et  Radeaux de survie
Incendie et Voie d’Eau à Bord …     Risques de collision

OpenCPN       Energie & OpenCPN
Météo              Pression Atmosphérique        Les cyclones extratropicaux

Mouillage        Mouillage 2    Orin Automatique       Les déplacements au mouillage

Communication en Mer (Montariol 2015)    Atelier de Communication Français-Anglais

Panneaux Solaires (principes)           Gestion de l’Energie (dossier à télécharger)
Le gréement , l’hydro générateur

Petit truc pour les monocoques …

Traitement de l’eau à bord

Naviguer sous les tropiques (quelques détails à ne pas négliger)

La boîte à Outils du bord

VOYAGER

Embarquer un passager qui arrive par avion avec un billet aller-simple:
Certains pays exigent un billet d’avion aller-retour (Bermudes par exemple). Dans ce cas il faut une lettre du skipper, si possible dans la langue locale, en anglais au minimum:         Lettre-type

La vie des étangs et des lagunes : reconnaître la faune au mouillage: partie 1       partie 2

Visiter le Cap Vert à la voile. Tous ceux qui y sont allés ont aimé! Mais les conditions de navigation sont souvent musclées. Voici les recommandations d’un navigateur expérimenté

Les formalités à suivre dans les pays d’Amérique Latine: le Brésil

Le Canal de Panama restera-t-il viable ?

Le Canal de Panama risque-t-il de s’assécher

Conséquence du réchauffement climatique, le canal de Panama est victime d’une forte sécheresse. Le problème est que le canal est alimenté en eau douce. Depuis le printemps 2023, des restrictions ont été mises en place.

La célèbre route pourrait ne plus avoir de l’eau pour ses écluses en raison des faibles précipitations. Les zones sont de plus en plus sèches, la sécheresse est record. Cela impacte même le trafic maritime. Le canal est vital pour le trafic maritime: il représente 6 % du commerce mondial. Des travaux d’élargissement du canal ont été lancés en septembre 2007 pour livrer passage à des navires de plus gros tonnage, transportant jusqu’à 12 000 conteneurs, soit plus du double de la charge auparavant autorisée à emprunter la voie navigable. Le premier navire « new Panamax » (ou neopanamax) a passé les nouvelles écluses le 26 juin 2016.

Son assèchement pourrait pousser les armateurs à se tourner vers d’autres routes, comme la route de l’Arctique en été. À long terme, certains produits pourraient ne même plus être livrés.
Les autorités ont décidé de réduire le passage des bateaux, de 40 à 32 par jour. À chaque passage, 200 millions de litres d’eau sont perdus.  La situation est inédite. “Nous devons trouver des solutions pour continuer à être une route pertinente pour le commerce international. Si on ne s’adapte pas, nous allons mourir”, explique Ricaurte Vasquez, administrateur du canal.

Vidéo de wikipedia